Cette rare ammonite vient compléter la paléogéographie de l’espèce pour l’aire Nord-Ouest européenne où elle n’avait jusqu’à présent été identifiée que dans la Sarthe (France) et au Portugal (Cap Mondego). Sa présence en Vendée est assez logique si l’on considère que la marge vendéenne était raccordée au Seuil du Poitou et qu’elle se situait à proximité de la Péninsule ibérique qui entamait sa lente descente vers le Sud.
L’espèce se démarque de tous les autres représentants du genre Macrocephalites présents en Vendée durant le Callovien inférieur, par sa section de tour ogivale, ses flancs légèrement bombés, sa costulation effacée en bas des flancs et par son ombilic étroit encadré par un mur vertical.
L’aire ombilicale de notre exemplaire, dont les tours sont creux, n’a malheureusement pu être dégagée.