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Berbericeras vendense nov. sp.

Spécimen JQ3 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 35 mm

Collection Patrick Bohain

Bathonien inférieur

Berbericeras vendense nov. sp.

(Bohain, 2024)

Phylogénie 

Famille : Morphoceratidae Hyatt, 1900

Genre : Berbericeras Roman, 1933

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence : 

ENAY R., HOWARTH M.K. (2019) – Systematic Descriptions of the Perisphinctoidea. Treatise Online n° 120, Part L, Volume 3B, Chapter 7.

Description

Forme générale : Platicône (médio-évolute)

Section des tours : Comprimée

Ornementation : Les premiers tours ne présentent pas d’ornementation hormis une constriction proverse marquée au débouché de l’aire ombilicale. Les côtes primaires pincées sur le rebord ombilical sont rectiradiées. Elles se dédoublent au milieu des flancs du dernier tour et de la loge d’habitation. Les côtes secondaires franchissent le ventre d’une manière annulaire, sans interruption. 

Diamètre maximal de l’espèce : 35 mm pour le seul exemplaire connu

Âge

Bathonien inférieur

Zone à Aurigerus, Sous-zone à Yeovilensis

Répartition géographique

  • France : Vendée

Remarques

Le genre Berbericeras se distingue du genre Morphoceras par des tubercules péri-ombilicaux atténués et par des côtes ventrales annulaires non interrompues par un sillon. Les Morphoceras semblent également s’éteindre en Vendée dans l’Horizon précédent à Macrescens.
Les Berbericeras sont représentées par diverses espèces du Bathonien inférieur et moyen en Angleterre, en France et en Afrique du Nord. Cette paléogéographie est compatible avec l’appartenance, sur la période, de la Vendée à la Province sub-méditerranéenne.
L’espèce B. vendense nov. sp. s’inscrit entre les formes de la Zone à Zigzag nord-ouest européennes et les formes du Bathonien moyen. Elle accompagne notamment Procerites (Siemiradzkia) aurigerus et Oxycerites yeovilensis sur le même gisement.
Son profil de tour est particulièrement comprimé, ses premiers tours montrent un déroulement très lent, ses côtes primaires sont rectiradiées (contrairement à l’unique constriction au débouché de l’aire ombilicale qui est franchement proverse).