Actualités

Dactylioceras orthodactylites ernsti LP3 Toarcien inférieur Vendée

Dactylioceras (Orthodactylites) ernsti

Dactylioceras orthodactylites ernsti LP3 Toarcien inférieur Vendée

Spécimen LP3 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 55 mm

Collection Patrick Bohain

Toarcien inférieur

Dactylioceras (Orthodactylites) ernsti

(Lehmann, 1968)

Phylogénie

Famille : Dactylioceratidae Hyatt, 1867

Sous-famille : Dactylioceratinae Hyatt, 1867

Genre : Dactylioceras Hyatt, 1867

Sous-genre : Orthodactylites Buckman, 1926

Bibliographie

Publications paléontologiques vendéennes : 

. LACROIX P., RULLEAU L. (2016) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen de l’Ouest de la France récoltés par Marc Bécaud. Le Naturaliste Vendéen N°12 : 3-33.

. LEHMANN U. (1968) – Stratigraphie und Ammonitenfürhung der Ahrensburger Glazial – Geschiebe aus dem Lias epsilon (= unt. Toarcium). Mitt. Geol. Staastints. Hamburg. Heft 37.

. BOHAIN P. (2025) – Les ammonites du Toarcien inférieur de la Vendée (France). Paléontologie, Biostratigraphie, Paléogéographie. Patrimoine de la Vendée, Géologie – Paléontologie.

 

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Toarcien inférieur

Zone à Tenuicostatum, sous-zone à Semicelatum, horizons à Tenuicostatum et à Semicelatum

Répartition géographique

  • France : Vendée

Remarques

D. (O.) ernsti se démarque de D. (O.) clevelandicum par sa coquille plus comprimée, ses tours plus élevés et moins déprimés, son aire ventrale ogivale en fin de croissance et son diamètre à l’âge adulte qui semble inférieur. Elle se différencie de D. (O.) semicelatum, par ses côtes moins régulièrement denses et moins projetées. Elle s’en rapproche par son déroulement, sa section de tour et son aire ventrale amincie.

D. (O.) ernsti fait partie des espèces de l’horizon à Semicelatum dont les côtes primaires sont plus marquées que les secondaires. Sur ce simple constat elle pourrait être affectée aux sous-genres D. (Eodactylites) ou D. (Dactylioceras). Cependant, son origine est probablement à rechercher au sein de la lignée des D. (O.) initiée au sommet de la sous-zone à Paltus et dans l’horizon à Crosbeyi, peut-être à partir de l’espèce D. (E.) pseudocommune. De plus, elle semble s’éteindre à l’interface des zones à Tenuicostatum et à Serpentinum, sans lien direct avec les D. (Dactylioceras) de la base du Toarcien moyen.