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Macrocephalites boonei Callovien moyen ammonite fossile

Macrocephalites boonei [M]

Macrocephalites boonei Callovien moyen ammonite fossile

Spécimen JD4 – Deux-Sèvres, FRANCE

Diamètre : 170 mm

Collection Patrick Bohain

Callovien moyen

Macrocephalites boonei [M]

Petitclerc, 1915

Phylogénie

Famille : Macrocephalitidae Buckman, 1922 (émend. Spath, 1928 ; Arkell, 1957)

Sous-famille : Macrocephalitinae Buckman, 1922

Genre (Macroconque et microconque) : Macrocephalites Zittel, 1884

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence : 

. PETITCLERC M.P. (1915) – Essai sur la faune du Callovien du département des Deux-Sèvres et plus spécialement de celle des environs de Niort. 

. THIERRY J. (1978) – Le genre Macrocephalites au Callovien inférieur (Ammonites, Jurassique moyen). Systématique et évolution. Biostratigraphie. Biogéographie : Europe et Domaine indo-malgache. Mémoires géologiques de l’Université de Dijon 4. Institut des Sciences de la Terre.

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Callovien moyen

Zone à Anceps, sous-zone à Stuebeli, horizon à Bannense

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

Nous figurons exceptionnellement un beau spécimen Macroconque issu d’un gisement des Deux-Sèvres situé sur le « versant » aquitain du seuil du Poitou. Les niveaux équivalents sont bien présents en Vendée (depuis la zone littorale jusqu’à la frange orientale du département), avec l’espèce Hecticoceras (Chanasia) bannense indice d’horizon. Malheureusement, la forme Macroconque de M. boonei n’y a pour l’instant pas été découverte. 
Le spécimen présenté est proche de celui figuré par Thierry (1978, pl. 29, fig. 1) qui appartient à la collection Cariou et qui provient du même gisement. Il est également conforme à l’holotype de Petitclerc.

M. boonei dérive très probablement de Macrocephalites compressus (Quenstedt) (= M. gracilis), et plus particulièrement du morphe M. compressus compressus de la partie supérieure de la zone à Gracilis précédente. Elle s’en distingue par une aire ombilicale plus ouverte et par une ornementation primaire légèrement proverse au débouché du phragmocône.

Pour des motifs biostratigraphiques et de caractères, les exemplaires de l’espèce qui appartiennent à la zone à Gracilis ne peuvent donc être nommés Macrocephalites compressus transient boonei comme formulé par Thierry (1978).

La forme microconque de M. boonei a par contre été découverte en Vendée dans le même niveau où elle est associée à Macrocephalites lamellosus (Sowerby).