Garantiana platyrryma
Spécimen CM3 – Deux-Sèvres, FRANCE
Diamètre : 120 mm
Collection Patrick Bohain
Bajocien supérieur
Garantiana platyrryma
(Buckman, 1921) sensu Gaultier et al., 1996 et Dietze et al., 2002
Phylogénie
Famille : Stephanoceratidae Neumayr, 1875
Sous-famille : Garantianiinae Wetzel, 1937
Genre : Garantiana Mascke, 1907
Bibliographie
Publications paléontologiques de référence :
Obtenir ce document :
. Les Ammonites du Bajocien en France et dans le Monde. Inventaire des genres et des espèces. L. RULLEAU 2011.
. Répartition biostratigraphique des ammonites dans l’Oolithe ferrugineuse de Bayeux (Bajocien) à Feuguerolles-sur-Orne (Calvados). Eléments nouveaux pour une révision des Garantianinae. Henri GAULTIER, Michel RIOULT et Marcel TREVISAN. 1996. Géologie de la France n° 2.
. La faune d’Orthogarantiana Bentz (Garantianiinae, Stephanoceratidae, Ammonitina) de la Sous-zone à Polygyralis (Zone à Niortense, Bajocien supérieur) nouvellement découverte au nord de Niort (Deux-Sèvres, France). Une preuve du dimorphisme Orthogarantiana/Strenoceras. Henri GAULTIER et al. 2002. Géologie de la France n° 1.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Bajocien supérieur
Zone à Garantiana, sous-zone à Baculata
Répartition géographique
- France : Vendée, Deux-Sèvres
Remarques
L’holotype de l’espèce créée par Buckman (YTA, 1921, pl. CCXL) serait issu de la zone à Niortense selon l’auteur. Son exemplaire est très proche de Garantiana trauthi Bentz 1928, dont l’acmé se situe dans le premier horizon à Dichotoma de la zone à Garantiana en Normandie, en Allemagne et en Vendée. Ses tours sont épais, ses flancs sont convexes, son ornementation est forte et relativement espacée pour le genre, le point de division des côtes situé au 1/3 supérieur des tours montre un léger pincement, voire un tubercule hérité des Orthogarantiana du type O. baculata (Quenstedt) de la zone à Niortense supérieure.
Force est de constater que les déterminations ultérieures ont largement divergé de l’holotype de l’espèce, pour finalement correspondre à des formes de l’horizon à Dichotoma nettement plus comprimées, évolutes avec une ornementation proverse plus atténuée. Ces formes associées à l’espèce de Buckman, notamment par Gaultier et al. (1996) et Dietze et al. (2002), sont nettement mieux documentées et positionnées stratigraphiquement. Raison pour lesquelles nous retenons ici cette conception.