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Collotia perisphinctoides [M]

Spécimen  KM2 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 150 mm

Collection Patrick Bohain

Callovien supérieur

Collotia perisphinctoides [M]

(Cariou, 1984)

Phylogénie

Famille : Reineckeiidae Hyatt, 1900 ; Spath, 1928 emend.

Sous-famille : Reineckeiinae Cariou, 1984 

Genre (Macroconques et microconques) : Collotia De Grossouvre, 1917, emend.

Bibliographie

Publication paléontologique de référence : 

CARIOU E. (1984) – Les Reineckeiidae (Ammonitina, Callovien) de la Thétys occidentale, Dimorphisme et Evolution. Etude à partir des gisements du Centre-Ouest de la France. Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon. Département des Sciences de la Terre. Univeristé Claude-Bernard Lyon 1. H.S. 8 (fasc. 1 et 2).

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Callovien supérieur

Zone à Athleta, Sous-zone à Collotiformis, Horizon à Piveteaui

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

Cariou (1984)a réalisé un remarquable travail de classification des ammonites appartenant à la famille des Reineckeidae. Il a notamment réussi, grâce à un matériel important du Poitou prélevé en place et à une étude du début de croissance de ses spécimens, à fusionner les couples dimorphes (Macroconques et microconques) sous un nom d’espèce unique avec un distingo de forme pour les microconques.

L’ammonite présentée ci-dessus est une forme Macroconque de l’espèce. Son mauvais état de conservation ne permet malheureusement pas d’observer les tours internes ou le dernier tour et la chambre d’habitation. Cet exemplaire se rapproche de celui figuré par Cariou (1984, pl. 68, fig. 4) et qui provient également d’un gisement vendéen (Champagné-les-Marais). Son déroulement est serpentiforme, la section de ses tours est tout d’abord subcirculaire, ses côtes primaires grossièrement arrondies sont espacées en début de croissance et le recouvrement des tours masque le point de multiplication des côtes secondaires.

Selon l’auteur, l’espèce peut atteindre un très grand diamètre (650 mm) à l’âge adulte. Nous avons découvert un spécimen de 820 mm de diamètre sur le même gisement en Vendée. Ce qui en fait probablement une des ammonites les plus grandes que l’on puisse trouver dans le Jurassique vendéen.