Rulleau (2011, p. 86) met en doute la validité du genre Germanites et de la sous-famille des Normannitinae  auquel il pourrait être rattaché. Ces doutes sont absolument justifiés dans la mesure où les Germanites regroupent, comme les Normannites des formes microconques correspondant aux différents genres de la sous-famille des Stephanoceratinae qui couvre principalement la zone à Humphriesianum. D’un point de vue biologique un couple dimorphe ne peut appartenir à deux sous-genres et encore moins à deux sous-familles différents. Cependant, la mise en regard des formes microconques et Macroconques n’a jamais été clarifiée, tant il existe d’espèces (dont probablement des synonymes). Nous maintenons donc ici la notion de genre pour les Germanites, pour de simples motifs de classement mémo-technique. Par contre, nous n’irons pas jusqu’à utiliser le niveau de la sous-famille, ce qui est biologiquement faux et inutile.

Les Germanites regroupent donc un ensemble d’espèces microconques potentiellement appariées avec les formes Macroconques des espèces des genres Skirroceras ou Stephanoceras de la base de la zone à Humphriesianum.