Harpoceras serpentinum transient falciferum
Spécimen LQ7– Vendée, FRANCE
Diamètre : 185 mm
Collection Patrick Bohain
Toarcien inférieur
Harpoceras serpentinum transient Harpoceras falciferum
(Schlotheim, 1813) – (J. Sowerby, 1820)
Phylogénie
Famille : Hildoceratidae Hyatt, 1867
Sous-famille : Harpoceratinae Neumayr, 1875
Genre : Harpoceras Waagen, 1869
Bibliographie
. HOWARTH M.K. (1992) – The Ammonite Family Hildoceratidae in the Lower Jurassic of Britain. Monograph of the Palaeontographical Society,
London: Part 1, 1-106, pls 1-16 (Publ. No. 586, part of vol. 145 for 1991); Part 2, 107-200, pls 17-38 (Publ. No. 590, part of vol. 146 for 1992).
. BECAUD M. (2006) – Les Harpoceratinae, Hildoceratinae et Paroniceratinae du Toarcien de la Vendée et des Deux-Sèvres, France.
. BOHAIN P. (2025) – Les ammonites du Toarcien inférieur de la Vendée (France). Paléontologie, Biostratigraphie, Paléogéographie. Patrimoine de la Vendée, Géologie – Paléontologie.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Toarcien inférieur
Zone à Serpentinum, sous-zone à Falciferum, horizon à pseudoserpentinum
Répartition géographique
- France : Vendée
Remarques
L’espèce Harpoceras serpentinum est indice de zone. Toutefois, elle n’est présente que dans l’horizon à Strangewaysi moyen et supérieur, et a totalement disparu dans la sous-zone à Falciferum. Elle est relayée, en Vendée, dans l’horizon Strangewaysi terminal, par H. rulleaui (indice de biohorizon local) et dans l’horizon à Pseudoserpentinum par des formes qui évoquent déjà Harpoceras falciferum.
Ces découvertes semblent démontrer que H. serpentinum évolue directement vers H. falciferum. Cette dernière apparaît réellement dans sa forme holotypique dans l’horizon à Douvillei et s’éteindra dans la zone à Bifrons inférieure. Des formes de transition (transientes) existent en Vendée dans l’horizon à Pseudoserpentinum, telles que celle présentée ici.
H. rulleaui qui évolue probablement vers H. pseudoserpentinum serait également issue de H. serpentinum. Mais ces deux dernières espèces, dont l’aire paléogéographique était restreinte au pourtour du proto-Golfe de Gascogne (étendu à la Péninsule ibérique), constituent un lignée quasi-endémique et n’auraient pas eu de descendance.