Orthildaites orthus transient Hildoceras sublevisoni
Spécimen LK7 – Vendée, FRANCE
Diamètre : 75 mm
Collection Patrick Bohain
Limite Toarcien inférieur – moyen
Orthildaites orthus transient Hildoceras sublevisoni
Buckman, 1923 – (Fucini, 1919)
Phylogénie
Famille : Hildoceratidae Hyatt, 1867
Sous-famille : Hildoceratinae Hyatt, 1867
Genre : Orthildaites Buckman, 1923
Bibliographie
Publications paléontologiques vendéennes :
BECAUD M. (2006) – Les Harpoceratinae, Hildoceratinae et Paroniceratinae du Toarcien de la Vendée et des Deux-Sèvres, France.
LACROIX P. (2011) – Les Hildoceratidae du Lias moyen et supérieur des domaines NW européen et téthysien. P. Lacroix édit.
. BOHAIN P. (2025) – Les ammonites du Toarcien inférieur de la Vendée (France). Paléontologie, Biostratigraphie, Paléogéographie.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Limite Toarcien inférieur – moyen
Zone à Serpentinum, sous-zone à Falciferum, horizon à Douvillei terminal ou Zone à Bifrons, sous-zone à Sublevisoni, horizon à Sublevisoni basal
Répartition géographique
- France : Vendée,
Remarques
Lacroix (2011, p. 164) met Orthildaites orthus en synonymie avec O. douvillei (Haug). La première doit toutefois être maintenue à part entière étant donnés ses caractères distincts : un enroulement un peu plus serpenticône, des flancs subparallèles moins convexes, une paroi ombilicale chanfreinée non arrondie et un rythme costal un peu plus dense sur les tours moyens et extérieur. La réalité des deux espèces est observable sur les populations de la Vendée de l’horizon à Douvillei.
O. orthus évolue à l’interface du Toarcien inférieur et moyen vers Hildoceras sublevisoni (Fucini). Cette dernière, dans sa forme aboutie de l’horizon à Sublevisoni, se différencie cependant de l’espèce de Buckman par ses côtes souvent rétroverses, et parfois falciformes, ancrées plus près du mur ombilical, dès le début de la spire. Comme pour les Orthildaites et la plupart des espèces d’Hildoceras, il existe des morphotypes comprimés ou épais. La forme de transition présentée ci-dessus correspond plutôt au pôle épais de la lignée.