Homoeoplanulites (Parachoffatia) vincenti
Spécimen JP8 – Topotype – Vendée, FRANCE
Diamètre : 170 mm
Collection Patrick Bohain
Bathonien supérieur
Homoeoplanulites (Parachoffatia) vincenti
(Mangold, 1970)
Phylogénie
Famille : Perisphinctidae Steinmann, 1890
Sous-famille : Zigzagiceratinae Buckman, 1920
Genre : Homoeoplanulites Buckman, 1922
Sous-genre (Macroconque) : H. (Parachoffatia) Mangold, 1970
Bibliographie
Publications paléontologiques de référence :
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien. Charles MANGOLD. 1970. Document des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, n° 41, fascicule 2.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Bathonien supérieur
Zone à Retrocostatum, Sous-zone à Blanazense, Horizon à Quercinus
Répartition géographique
- France : Vendée,
Remarques
L’holotype (unique exemplaire de la collection Gabilly) provient du même niveau et du même lieu que le Topotype présenté ci-dessus. Son nom a été défini à partir du lieu de découverte. Mangold considérait l’espèce comme l’un des plus anciens représentants du genre Choffatia. Celle-ci est caractérisée par une section de tours d’abord circulaire à subquadratique en début de croissance, qui évolue progressivement vers une section plus comprimée et ogivale. Les tours internes sont d’abord ornés de simples côtes tranchantes légèrement proverses qui acquièrent ensuite un relief « mousse ». Sur la loge, les côtes primaires renflées en bas des flancs sont très espacées.
Toutefois, les formes microconques qui accompagnent systématiquement l’espèce dans l’Horizon à Quercinus semblent directement dériver du gr. Homoeoplanulites homoeomorphus Buckman dont l’acmé se situe au sommet du Bathonien moyen (Horizon à Fortecostatum). Raison pour laquelle elle doit, de notre point de vue, rester attachée à ce genre.
Voir la forme microconque attribuable à l’espèce sur ce site.
Point particulier lié au hasard de la Nature : les côtes fines visibles sur l’aire ombilicale de notre spécimen appartiennent en réalité à la coquille d’une ammonite contemporaine (Homeoplanulites sp.) qui a fusionné avec son « hôte » lors de la fossilisation.