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Rehmannia (Rehmannia) grossouvrei [M]

Spécimen  JT1 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 290 mm

Collection Patrick Bohain

Callovien inférieur

Rehmannia (Rehmannia) grossouvrei [M]

(Petitclerc, 1915)

Phylogénie

Famille : Reineckeiidae Hyatt, 1900 ; Spath, 1928 emend.

Sous-famille : Reineckeiinae Cariou, 1984 

Genre  : Rehmannia Schirardin, 1956, emend.

Sous-genre : R. (Rehmannia) Schirardin, emend.

Bibliographie

Publication paléontologique de référence : 

CARIOU E. (1984) – Les Reineckeiidae (Ammonitina, Callovien) de la Thétys occidentale, Dimorphisme et Evolution. Etude à partir des gisements du Centre-Ouest de la France. Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon. Département des Sciences de la Terre. Univeristé Claude-Bernard Lyon 1. H.S. 8 (fasc. 1 et 2).

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Callovien inférieur

Zone à Gracilis, Sous-zone à Groussouvrei, Horizon à Grossouvrei

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

Cariou (1984)a réalisé un remarquable travail de classification des Reineckeidae. Il a notamment réussi, grâce à un matériel important du Poitou prélevé en place et à une étude du début de croissance de ses spécimens, à fusionner les couples dimorphes (Macroconques et microconques) sous un nom d’espèce unique. Ce travail est en rupture avec celui (inachevé) qui a fréquemment conduit les auteurs au maintient de sous-genres pour exprimer le dimorphisme sexuel supposé des genres d’ammonites du Bathonien ou du Callovien inférieur (ex. : Procerites, Homoeoplanulites, Choffatia). Les conclusions de Cariou peuvent être confirmées sur le terrain en Vendée. 

Le grand exemplaire présenté ci-dessus est un Macroconque.

Les Macroconques du sous-genre R. (Rehmannia) se distinguent par leur ornementation partiellement tuberculée et des dimensions qui atteignent rarement 300 mm de diamètre. Leur forme évolute présente des tours faiblement recouvrants. Les tours affichent un premier stade « périsphinctoïde » avec une section quadratique à subtrapézoïdale. Les côtes sont tout d’abord fines et lamellaires avec des tubercules faiblement développés (contrairement au genre Reineckeia). Les côtes primaires sont ensuite longues, espacées et subdivisées vers le 1/3 de la hauteur des flancs. Elles acquièrent un mouvement proverse sur la dernière partie de la loge d’habitation.