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Homoeoplanulites (Parachoffatia) funatus cf.

Spécimen KX1 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 145 mm

Collection Patrick Bohain

Callovien inférieur

Homoeoplanulites (Parachoffatia) cf. funatus

(Oppel, 1857)

Phylogénie

Famille : Perisphinctidae Steinmann, 1890

Sous-famille : Zigzagiceratinae Buckman, 1920

Genre : Homoeoplanulites Buckman, 1922

Sous-genre (Macroconque) : H. (Parachoffatia) Mangold, 1970

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence :

. La Paléontologie française. Terrains jurassiques. Tome 1 : Céphalopodes. Alcide d’ORBIGNY. (1842-1849). Masson éditions, Paris.  

. A monograph of British Bathonian ammonites. Part VIII. W. J. ARKELL. 1958. Palaeontographical Society, London.

. Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien. Charles MANGOLD. 1970. Document des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, n° 41, fascicule 2.

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Callovien inférieur

Zone à Bullatus, horizon à Demariae

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

Le spécimen présenté ici est un peu plus ancien que l’acmé de l’espèce qui, selon nos découvertes en Vendée et selon Mangold, se situerait dans la partie inférieure de la zone à Gracilis subméditerranéenne. Sa diagnose ambivalente pourrait également l’attribuer à l’espèce H. ? (P. ?) subbackeriae d’Orbigny qui est un peu plus ancienne en Vendée (sommet du Bathonien). Ses tours internes sont très proches de la forme microconque H. ? (Homoeoplanulites ?) demariae Parona & Bonarelli qui a été découverte dans le même horizon de l’extrême base du callovien.

L’espèce est « classiquement » rattachée au genre Homeoplanulites par de nombreux auteurs (Mangold, 1970 ; Fischer et al., 1994 ; etc…). Elle accompagne des formes microconques également classées dans le genre Homoeoplanulites (Homoeoplanulites). Toutefois, ses caractères généraux à l’âge adulte (espacement important des côtes primaires, section de tours épaisse, tours internes subquadratiques, absence de sillon ventral…), et le fait que des espèces telles que C. (Choffatia) praecursor Mangold de la sous-zone à Blanazense ou Homoeoplanulites ? (Parachoffatia ?) subbackeriae d’Orbigny de la charnière Bathonien/Callovien la précèdent, devraient logiquement la rattacher au genre Choffatia. Il faudrait, dans la même logique, réaffecter les formes microconques contemporaines et correspondantes au genre Choffatia. La lumière viendra certainement des collectes en place passées et à venir qui permettront de reclasser ces espèces et d’apparier les couples dimorphes…