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Homoeoplanulites (Homoeoplanulites) stabilis

Spécimen KW3 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 140 mm

Collection Patrick Bohain

Bathonien supérieur

Homoeoplanulites (Homoeoplanulites) stabilis

(Buckman, 1924)

Phylogénie

Famille : Perisphinctidae Steinmann, 1890

Sous-famille : Zigzagiceratinae Buckman, 1920

Genre : Homoeoplanulites Buckman, 1922

Sous-genre (microconque) : H. (Homoeoplanulites) Buckman, 1922

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence : 

. Yorkshire Type Ammonites. BUCKMAN S.S. 1909-1930. Welseyand Son ed., Londres, vol. I – ll, p. i-xvi et 1 -121, pl.1 -130; suivi de Type Ammonites, Weldon and Welsey ed., Londres, vol. lll-VII.

. Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien. Charles MANGOLD. 1970. Document des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, n° 41, fascicule 2.

 

Description

Forme générale : Serpentiforme – évolute

Section des tours : Tours internes subrectangulaires devenant subovales comprimés sur le dernier tour et la loge d’habitation.

Ornementation : Côtes simples, fines, denses et proverses en début de croissance. Les côtes primaires pincées et allongées sont ancrées sur le rebord ombilical. Elles donnent naissance à deux ou trois côtes secondaires proverses au 1/4 de la hauteur des flancs . Les côtes sont interrompues par un sillon lisse sur l’aire siphonale. L’ornementation s’atténue sur la loge d’habitation. 

Diamètre maximal de l’espèce : 140 mm pour le spécimen KW3 qui est un microconque adulte.

Âge

Bathonien supérieur

Zone à Retrocostatum, sous-zone et horizon à Blanazense

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

Cette forme est particulièrement évolute. Elle se démarque sur point de l’espèce Homoeoplanulites (Homoeoplanulites) homoeomorphus Buckman 1922 avec laquelle elle cohabite dans le même niveau et les mêmes gisements.

Le spécimen vendéen ci-dessus se rapproche également d’Homoeoplanulites (Homoeoplanulites) nov. sp. A de la « sous-zone » à Retrocostatum de Saint-Hilaire-de-Brens (Jura méridional, Isère, France) décrite et figurée par Mangold (1970, p. 67 ; pl. 4, fig. 3 – F.S.L. 80336), mais qu’il n’avait pas nommée. Cette forme, découverte en un seul exemplaire, diffère toutefois de nos spécimens par ses constrictions marquées, son rythme costal plus dense et un point de multiplication des côtes secondaires situé nettement plus haut sur les flancs (au 1/4 de la hauteur).