Choffatia (Choffatia) praecursor cf.
Spécimen LB2 – Vendée, FRANCE
Diamètre : 150 mm
Collection Patrick Bohain
Bathonien supérieur
Choffatia (Choffatia) cf. praecursor
(Mangold, 1970)
Phylogénie
Famille : Perisphinctidae Steinmann, 1890
Sous-famille : Grossouvriinae Spath, 1931
Genre : Choffatia Siemiradzki, 1898
Sous-genre (Macroconque) : C. (Choffatia) Siemiradzki, 1898
Bibliographie
Publications paléontologiques de référence :
. La Paléontologie française. Terrains jurassiques. Tome 1 : Céphalopodes. Alcide d’ORBIGNY. (1842-1849). Masson éditions, Paris.
. A monograph of British Bathonian ammonites. Part VIII. W. J. ARKELL. 1958. Palaeontographical Society, London.
. Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien. Charles MANGOLD. 1970. Document des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, n° 41, fascicule 2.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Bathonien supérieur
Zone à Retrocostatum, sous-zone à Hannoveranus, horizon à Histricoides
Répartition géographique
- France : Vendée,
Remarques
L’espèce semble être le premier représentant véritable du genre Choffatia en Vendée. L’appartenance de cette ammonite au genre Choffatia est étayée par certains caractères fondamentaux : des côtes primaires espacées nettement plus fortes que les secondaires, un dédoublement des côtes au 1/3 supérieur des flancs, la disparition précoce du sillon ventral, et une section de tours plus épaisse que celle des Homoeoplanulites contemporaines.
L’attribution de l’espèce au genre Choffatia soulève toutefois la question de l’appartenance des formes Macroconques plus récentes du Bathonien terminal et de la partie inférieure du Callovien inférieur des gr. subbackeriae et gr. funatus, par exemple, qui sont classiquement rattachées au genre Homoeoplanulites et au sous genre Macroconque Parachoffatia. Ces espèces affichent également des côtes primaires fortes et espacées, une section de tours arrondie dans les tours internes et subovale en fin de croissance, et un mur ombilical vertical plus ou moins élevé…
L’ammonite présentée ci-dessus est intéressante pour sa position biostratigraphique plus élevée que celle de l’holotype qui date de l’horizon un peu plus ancien à Blanazense. Ses caractères semblent intermédiaires entre ceux de C. (C.) praecursor et (?) H. (?) (Parachoffatia) subbackeriae d’Orbigny. L’acmé de la seconde se situant à la limite du Bathonien et du Callovien.