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Dactylioceras eodactylites vendeense Toarcien inférieur Vendée

Dactylioceras (Eodactylites) vendeense nov. sp.

Dactylioceras eodactylites vendeense Toarcien inférieur Vendée

Spécimens  EG7 (holotype)  – Vendée, FRANCE

Diamètre : 65 mm

Collection Patrick Bohain

Toarcien inférieur

Dactylioceras (Eodactylites) vendeense nov. sp.

Bohain, 2025

Phylogénie

Famille : Dactylioceratidae Hyatt, 1867

Sous-famille : Dactylioceratinae Hyatt, 1867

Genre : Dactylioceras Hyatt, 1867

Sous-genre : Eodactylites Schmidt-Effing, 1972

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence :  

. LACROIX P., RULLEAU L. (2016) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen de l’Ouest de la France récoltés par Marc Bécaud. Le Naturaliste Vendéen N°12 : 3-33.

.RULLEAU L., LACROIX P., BECAUD M. & LE PICHON J.P. (2013) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen. Une famille cosmopolite. Dédale éditions

. BOHAIN P. (2025) – Les ammonites du Toarcien inférieur de la Vendée (France). Paléontologie, Biostratigraphie, Paléogéographie. Patrimoine de la Vendée, Géologie – Paléontologie.

 

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Toarcien inférieur

Zone à Tenuicostatum, sous-zone à Semicelatum, horizon à Crosbeyi

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

D. (E.) vendeense nov. sp. se différencie de D. (E.) mirabile par ses tours subcirculaires et son ornementation plus espacée, marquée et proverse sur la fin du phragmocône. Le point de division de ses côtes se situe un peu plus bas. La proportion de l’aire ombilicale est équivalente.
D. (E.) vendeense nov. sp. est proche de D. (E.) biscayensis nov. sp. Bohain 2025, dont elle partage l’ornementation. Sa coquille est plus serpenticône et ses tours sont plus arrondis et moins élevés.
D. (E.) vendeense nov. sp. se différencie de D. (O.) clevelandicum Howarth, par son aire ombilicale un peu moins large (53,3% vs 60%), mais elle s’en rapproche par ses tours arrondis et son ornementation.

D. (E.) biscayensis nov. sp. et D. (E.) vendeense nov. sp. expriment chacune un pôle de caractères qui préfigurent les D. (Orthodactylites) de l’horizon à Crosbeyi inférieur et supérieur : la première, un peu plus précocement, vers D. (O.) crosbeyi et la seconde, au cours de l’horizon à Crosbeyi, vers D. (O.)clevelandicum et peut-être D. (O.) ernsti (Lehmann).

Il semble logique que des formes intermédiaires, qui n’avaient jamais été découvertes, faute de résolution stratigraphique suffisante, existent entre les D. (E.) mirabile implantées en Europe moyenne dès la base de l’horizon à Paltus/mirabile et D. (O.) clevelandicum qui n’apparaît qu’au sommet de l’horizon à Crosbeyi, au nord de l’Angleterre (sous-domaine sub-boréal). Par ailleurs, il est absolument impossible que D. (O.) crosbeyi ait directement donné naissance à D. (O.) clevelandicum (sensu son holotype) en l’espace d’un demi-horizon à ammonite car D. (O.) crosbeyi est nettement plus involute, ses tours sont nettement plus épais et son ornementation est régulièrement fine et dense à tous les stades.