La diagnose de l’espèce, qui repose sur un holotype auquel il manque 1/3 de tour de loge d’habitation et dont les premiers tours sont dégradés, est avantageusement complétée par les spécimens découverts en Vendée. La coquille de N. crassescens est nettement plus serpentiforme et comprimée que celle de N. crassoides. Son grand diamètre à maturité dépasse les 110 mm. Ses tours ont un profil régulièrement circulaire. Les premiers tours portent des côtes fines et denses faiblement proverses qui
s’espacent régulièrement jusqu’à atteindre un espacement intercostal deux fois supérieur à la largeur des côtes. Sur le dernier tour, un léger épaulement donne naissance, au passage latéro-ventral, à des côtes secondaires qui franchissent le ventre d’une manière annulaire. L’ornementation de la fin du phragmocône est rigide et son relief est accusé. Des côtes primaires intercalaires, sans aucune division en secondaire, ou des secondaires intercalaires peuvent apparaître d’une manière aléatoire. Sur la loge d’habitation, les côtes conservent leur relief marqué et leur espacement ou redeviennent plus fines et plus denses. A ce stade, elles peuvent devenir légèrement flexueuses sur les flancs. La terminaison péristoméale est oblique.