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Dactylioceras (Orthodactylites) anguinum

Spécimen DR1 – Vendée, FRANCE

Diamètre : 26 mm

Collection Patrick Bohain

Toarcien inférieur

Dactylioceras (Orthodactylites) anguinum

(Reinecke, 1818)

Phylogénie

Famille : Dactylioceratidae Hyatt, 1867

Sous-famille : Dactylioceratinae Hyatt, 1867

Genre : Dactylioceras Hyatt, 1867

Sous-genre : Orthodactylites Buckman, 1926

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence :  

. LACROIX P., RULLEAU L. (2016) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen de l’Ouest de la France récoltés par Marc Bécaud. Le Naturaliste Vendéen N°12 : 3-33.

.RULLEAU L., LACROIX P., BECAUD M. & LE PICHON J.P. (2013) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen. Une famille cosmopolite. Dédale éditions

. BOHAIN P. (2025) – Les ammonites du Toarcien inférieur de la Vendée (France). Paléontologie, Biostratigraphie, Paléogéographie. Patrimoine de la Vendée, Géologie – Paléontologie.

 

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Toarcien inférieur

Interface des Zones à Tenuicostatum et a Serpentinum

Répartition géographique

  • France : Vendée

Remarques

D. (O.) anguinum a été nommée en rapport avec sa forme serpentiforme. Son modeste diamètre ne semble pas dépasser les 45 mm. Ses tours, de section subcirculaire, sont ornés de côtes légèrement proverses. Les côtes primaires sont plutôt espacées dès les tours internes. Sur le dernier tour et la loge, leur densité est variable. Elles donnent naissance à des côtes secondaires, de force égale, qui franchissent l’aire ventrale arrondie d’une manière annulaire.

L’espèce se différencie de D. (O.) semicelatum, espèce contemporaine, par son diamètre plus réduit à l’âge adulte, sa forme nettement plus serpentiforme et ses tours régulièrement arrondis. Elle se distingue également de D. (O.) crassifactum par sa forme plus évolute et ses tours moins épais.
Elle a parfois été confondue avec D. (O.) aequistriatum ou avec D. (O.) annulatum (voir descriptions sur ce site), dont la forme générale de la coquille est proche, mais leur âge est plus récent (partie moyenne et supérieure de la zone à Serpentinum) et leur ornementation est plus dense et délicate à tous les stades.

Le néotype, défini par Schmidt-Effing (1972), et les spécimens des Apennins de Pinna et Levi-Setti appartiennent à la zone à Tenuicostatum. Cet âge est tout à fait cohérent avec les découvertes vendéennes qui se placent à l’interface de l’horizon à Semicelatum et de la zone à Serpentinum basale.