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Nodicoeloceras breuilensis holotype Toarcien inférieur Vendée ammonite fossile

Nodicoeloceras breuilensis nov. sp.

Nodicoeloceras breuilensis holotype Toarcien inférieur Vendée ammonite fossile

Spécimen U71 (holotype) – Vendée, FRANCE

Diamètre : 105 mm

Collection Patrick Bohain

Toarcien inférieur

Nodicoeloceras breuilensis nov. sp.

Bohain, 2025

Phylogénie

Famille : Dactylioceratidae Hyatt, 1867

Sous-famille : Dactylioceratinae Hyatt, 1867

Genre : Nodicoeloceras Buckman, 1926

Bibliographie

Publications paléontologiques de référence :  

. LACROIX P., RULLEAU L. (2016) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen de l’Ouest de la France récoltés par Marc Bécaud. Le Naturaliste Vendéen N°12 : 3-33.

.RULLEAU L., LACROIX P., BECAUD M. & LE PICHON J.P. (2013) – Les Dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen. Une famille cosmopolite. Dédale éditions

. BOHAIN P. (2025) – Les ammonites du Toarcien inférieur de la Vendée (France). Paléontologie, Biostratigraphie, Paléogéographie. Patrimoine de la Vendée, Géologie – Paléontologie.

 

Description

Forme générale : 

Section des tours : 

Ornementation : 

Diamètre maximal de l’espèce : 

Âge

Toarcien inférieur

L’espèce est présente dans la zone à Serpentinum, dans les horizons à Strangewaysi supérieur et à Pseudoserpentinum.

L’ammonite figurée ici provient de la sous-zone à Elegantulum, horizon à Strangewaysi supérieur (= biohorizon à Harpoceras rulleaui)

Répartition géographique

  • France : Vendée, 

Remarques

N. breuilensis nov. sp. se différencie de toutes les autres espèces du genre, de la zone à Serpentinum moyenne et supérieure, par son grand diamètre à l’âge adulte, sa forme évolute, son aire ombilicale faiblement creusée, ses tours un peu plus élevés qu’épais et son ornementation dépourvue de nodosités à tous les stades.
L’espèce la plus proche est N. crassescens. Mais ses tours nettement circulaires progressent plus rapidement en épaisseur, et son ornementation est plus espacée à tous les stades. De plus, elle ne semble pas devoir atteindre un diamètre aussi important.
N. circularis nov. sp. Bohain 2025 (représentée sur ce site) est également une espèce contemporaine qui atteint un grand diamètre. Mais elle est nettement plus serpentiforme et ses tours ont une section plus arrondie.
N. breuilensis nov. sp. est finalement nettement plus proche des Dactylioceras (Orthodactylites) qui l’accompagnent dans l’horizon à Strangewaysi supérieur et dans l’horizon à Pseudoserpentinum. Ainsi, l’espèce pourrait être qualifiée de D. (O.) toxophorum « géante » : sa coquille est nettement plus épaisse et atteint un diamètre beaucoup plus important. Mais la majorité des caractères est commune : l’ornementation suit la même trajectoire ontogénique sur le phragmocône. Le premier stade est orné de côtes fines et denses, légèrement proverses. C’est seulement à partir de l’avant-dernier tour que l’ornementation plus espacée se propage sur la fin du phragmocône et la loge d’habitation. Le point de division des côtes n’est pas recouvert par le tour suivant. Pour les deux espèces, le dernier tour et la loge sont légèrement comprimés. Le rapport
Aire ombilicale/Diamètre total, de 0,55, est identique. L’holotype de D. (O.) toxophorum et de nombreux exemplaires vendéens comportent également une distribution aléatoire des côtes intercalaires dès la fin du phragmocône.
La coquille de N. breuilensis nov. sp. affiche également des proportions proches de celles de D. (O.) semiannulatum ou de D. (O.) aequistriatum qui l’accompagnent dans les mêmes niveaux. Cependant, ces espèces, de diamètre toujours plus modeste, possèdent une costulation plus fine et plus dense à tous les stades.