Remarques

N. circulare nov. sp. s’illustre par l’enroulement très lent de ses tours qui aménage une large aire ombilicale (O/D = 0,65 à 0,67). Les tours ont un très faible recouvrement (environ 15%). Le profil des tours est circulaire à tous les stades. Certains spécimens montrent toutefois une réduction du diamètre du tour sur la dernière partie de la loge d’habitation. L’ornementation est régulièrement fine, dense et rectiradiée. Le point de division des côtes, qui se situe aux 80% supérieurs de la hauteur du tour, n’est pas masqué par le tour suivant. Sur la loge d’habitation, qui représente quasiment un tour complet, les côtes primaires
intercalaires sont presque aussi nombreuses que les côtes divisées. Les côtes secondaires, ou les primaires intercalaires, franchissent le ventre d’une manière annulaire. La terminaison péristoméale est marquée par des côtes au relief atténué et son ouverture est rectiligne.

N. circulare nov. sp. s’écarte clairement de N. breuilensis nov. sp. Bohain 2025 par sa forme nettement plus serpentiforme, par ses tours circulaires et par son ornementation régulièrement dense et proverse.
N. circulare nov. sp. pourrait être comparée à D. (O.) annulatum qui partage les mêmes niveaux en Vendée. Les tours des deux espèces ont un enroulement très lent, leur profil de tour est circulaire, leur ornementation est rectiradiée à tous les stades et comporte de nombreuses côtes simples intercalaires. Dans cette logique, il existe les mêmes conjonctions et différences de caractères entre N. breuilensis nov. sp. et N. circulare nov. sp., qui sont deux espèces serpentiformes relativement comprimées pour le genre, qu’entre les Dactylioceras (Orthodactylites) aequistriatum – semiannulatum et les D. (O.) annulatum de l’horizon à Strangewaysi supérieur et de la sous-zone à Falciferum.