Homoeoplanulites (Parachoffatia) subbackeriae
Spécimen JA9 – Vendée, FRANCE
Diamètre : 105 mm
Collection Patrick Bohain
Bathonien supérieur
Homoeoplanulites (Parachoffatia) subbackeriae
(d’Orbigny, 1846)
Phylogénie
Famille : Perisphinctidae Steinmann, 1890
Sous-famille : Zigzagiceratinae Buckman, 1920
Genre : Homoeoplanulites Buckman, 1922
Sous-genre (Macroconque) : H. (Parachoffatia) Mangold, 1970
Bibliographie
Publications paléontologiques de référence :
. La Paléontologie française. Terrains jurassiques. Tome 1 : Céphalopodes. Alcide d’ORBIGNY. (1842-1849). Masson éditions, Paris.
. A monograph of British Bathonian ammonites. Part VIII. W. J. ARKELL. 1958. Palaeontographical Society, London.
. Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien. Charles MANGOLD. 1970. Document des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, n° 41, fascicule 2.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Bathonien supérieur
Zone à Retrocostatum, Sous-zone à Hannoveranus, Horizon à Histricoides
Répartition géographique
- France : Vendée,
Remarques
Le spécimen complet présenté ci-dessus ne possède pas la terminaison de sa loge d’habitation. Ce qui pourrait être pris pour des apophyses en forme de « spatules » n’est qu’un aléas de la brisure de la coquille qui comportait en réalité encore un 1/4 de tour environ. Il s’agit vraisemblablement d’un Macroconque juvénile.
L’espèce est « classiquement » rattachée au genre Homeoplanulites par de nombreux auteurs (Mangold, 1970 ; Fischer et al., 1994 ; etc…). Elle accompagne, à la charnière du Bathonien et du Callovien, des formes microconques également classées dans le genre Homoeoplanulites (Homoeoplanulites). Toutefois, ses caractères généraux à l’âge adulte (espacement important des côtes primaires, section de tours épaisse, tours internes subquadratiques, absence de sillon ventral…), et le fait que l’espèce C. (Choffatia) praecursor Mangold la précède dans la Sous-zone à Blanazense devraient logiquement la rattacher au genre Choffatia. Il devrait en être de même, par exemple, pour l’espèce Homoeoplanulites (Parachoffatia) funatus Oppel ou pour toutes les espèces similaires qui lui succèdent dès le Callovien basal. Il faudrait, dans la même logique, réaffecter les formes microconques contemporaines et correspondantes au genre Choffatia. La lumière viendra certainement des collectes en place passées et à venir qui permettront de reclasser ces espèces et d’apparier les couples dimorphes…
Notre exemplaire a été trouvé en place, avec d’autres spécimens tels que celui présenté sur ce site : Homoeoplanulites (Parachoffatia) subbackeriae.