Parapatoceras distans
Spécimen JF1 – Vendée, FRANCE
Dimension : 58 mm
Collection Patrick Bohain
Bathonien supérieur
Parapatoceras distans
(Baugier & Sauzé, 1843)
Phylogénie
Famille : Parkinsoniidea Buckman, 1920 ?
Sous-famille : Parapatoceratinae Dietl, 1978
Genre : Parapatoceras Spath, 1924
Bibliographie
Publication paléontologique de référence :
Révision critique de la Paléontologie Française d’Alcyde d’Orbigny. J.-C. FISCHER et al. 1994. Editions Masson et du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
Description
Forme générale :
Section des tours :
Ornementation :
Diamètre maximal de l’espèce :
Âge
Bathonien supérieur
Zone à Retrocostatum, Sous-zone à Hannoveranus, Horizon à Histricoides (biohorizon à Epistrenoceras contrarium)
Répartition géographique
- France : Vendée,
Remarques
La philogénie du genre Parapatoceras n’est pas totalement arrêtée. Même si ces ammonites hétéromorphes du Bathonien et du Callovien ont des caractères très proches de ceux du genre Spiroceras du Bajocien supérieur, leur filiation directe est contrariée par un hiatus de plus d’un Etage. Ces ammonites seraient issues des Parkinsonidae et plus précisément des espèces à déroulement « normal » du genre Strenoceras Hyatt pour les formes bajociennes, et du genre Epistrenoceras pour les formes du Bathonien supérieur au Callovien. Il est vrai que dans les 2 cas, la cohabitation est synchrone avec ces genres à déroulement « normal », au moins jusqu’au Bathonien terminal. L’ornementation présente également de troublantes similitudes : les côtes latérales sont également proverses et la costulation ventrale est interrompue par un sillon siphonal. Le début de croissance est également marqué par une tuberculation au sommet des côtes au passage ventral. Toutefois, Parapatocers tuberculatum ne développe pas, en fin de croissance, la costulation ventrale franchement rétroverse des Epistrenoceras, mais plutôt une costulation « capricorne ».
Il est possible que P. distans forme un couple dimorphe avec l’espèce P. tuberculatum Baugier & Sauzé 1843 avec laquelle elle cohabite au sommet du Bathonien. A moins qu’il ne s’agisse que d’une seule et même espèce observée à différents stades de croissance à partir d’un matériel la plupart du temps parcellaire et démuni de ses tours internes ou de la terminaison de la coquille…